Le Clos des Roses à Compiègne: le calme semble être revenu dans le quartier, du moins en apparence…

Compiègne, ville royale et impériale, située à la lisière de forêts majestueuses, est aujourd'hui loin d'être une ville paisible et sans histoire.  En effet, situé à quelques encablures du coeur de ville, le  Clos des roses fait aujourd'hui la "Une" des médias. Composé de 454 logements, dont 300 ont été rénovés récemment, le quartier compte près de 4 000 habitants.

Ici des journalistes de TF1  ont été agressés, la police callaissée ,  des vigiles de l'Opac agressés... Le quartier à un lourd passif. Il est devenu un endroit où personne n'ose mettre les pieds.

Avant que les forces de l'ordre ne procèdent à 15 interpellations, dont 7 en flagrant délit et à la saisie d’importantes quantités de produits stupéfiants, les lieux  étaient confrontés à des trafics et à des actes récurrents de délinquance. Le quartier était devenu une zone de non-droit où la police n'était pas ou est peu présente, laissant ainsi les trafics s'installer progressivement  dans  les parties communes et les sous-sols de certains immeubles.

Aujourd'hui, l'objectif des pouvoirs publics et principalement de l'Opac est de reconquérir  la cité.  Au prétexte d’un « risque imminent d’incendie ou d’explosion » dû à la détérioration des réseaux de gaz et d’électricité situés dans les parties communes,  les locataires ne voulaient plus rester dans ces immeubles. Arnaud Dumontier Président de l'OPAC de l'Oise avait donc procédé à l'évacuation de résidents des 4, 8 et 9 square Baudelaire afin de les reloger ailleurs.

Après plusieurs expertises de la préfecture,  et d'adjonction du  maire de la ville, Philippe Marini , le président de l’OPAC de l’Oise  a engagé  la remise en état de ces installations conformément aux dispositions du code de la construction et de l’habitation.

Les travaux se sont achevés récemment sous haute protection policière.

Selon Arnaud Dumontier, le problème du Clos-des-Roses, c'est les trafiquants.   Il assure qu’aucun relogement ne sera possible dans ces immeubles tant que le trafic de stupéfiants ne sera pas éradiqué.

Aujourd'hui, le calme semble être revenu dans le quartier, mais, comme chacun sait, les apparences peuvent être trompeuses.

 

 

 

 

 

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