Deux semaines après un "ultimatum", les taxis ont indiqué mardi leur intention d'attaquer l'État pour "complicité d'organisation de travail illégal", dans le litige les opposant à Uber, estimant insuffisante son action contre le service UberPOP, qui met en relation des particuliers et des conducteurs non-professionnels. Le 9 avril, quatorze syndicats et fédérations patronales de taxis avaient lancé un "ultimatum" au gouvernement de Manuel Valls pour qu'il mette fin au "travail dissimulé" que représente selon eux le service UberPOP de l'entreprise américaine Uber en France.