Le gouvernement sud-soudanais a pour la première fois déclaré l'état de famine dans plusieurs zones du pays, lundi 20 février. Selon plusieurs agences humanitaires, cette situation est "causée par l'homme", c'est à dire par la guerre qui ravage le pays depuis plus de trois ans.
Cette guerre, dans laquelle des atrocités ont été attribuées aux diverses parties au conflit, oppose principalement les troupes du président Salva Kiir, d'ethnie dinka, aux hommes de l'ancien vice-président Riek Machar, issu de l'ethnie nuer. Les Nations unies ont mis en garde contre un risque de génocide.
Plusieurs zones de la région d'Unité, dans le nord du pays, sont désormais "classifiées comme étant en famine (...) ou courant le risque d'être en famine", a déclaré le président du Bureau national des statistiques, se basant sur l'échelle IPC, le standard le plus utilisé pour classifier la sécurité alimentaire. AFP