Pour lutter contre cela, la société a expérimenté, depuis 2016, l'installation de portillons d'accès aux quais, à la manière de ceux que les usagers doivent franchir dans le métro. Cette nouvelle arme anti-fraude est mise en service dès ce mardi 4 avril à la Gare Montparnasse à Paris et doit s'étendre prochainement aux 13 principales gares de France.
Que les usagers se rassurent, il ne sera pas nécessaire d'arriver plus tôt que d'habitude. Les tests ont montré qu'avec 8 files, l'embarquement pouvait se faire sans contrainte, pour tous les usagers, en une vingtaine de minutes. Toutefois gare aux retardataires : deux minutes avant le départ du TGV, les portillons seront fermés et l'accès au train sera impossible. D'autre part, en cas de problème, si par exemple le billet ne passe pas, des agents seront à disposition près des portillons. 300 millions d'euros, c'est le coût que représente chaque année la fraude pour la SNCF. AFP