Senlis n'est pas une ville sans histoire. Dans la cité royale, ville touristique, il y a aussi des barres HLM où la police municipale et la vidéo-surveillance ne suffisent pas à endiguer l'insécurité. Le quartier du Val d'Aunette qui abrite 2389 habitants, souffre lui aussi d’une délinquance de proximité.
Le hall d'immeuble géré par l'Opac Oise
Ici, des individus attentent à la tranquillité et à la sécurité de tous. Usage de stupéfiants, voitures volées, attroupements permanents, incivilités sur la voie publique, incendies volontaires, alcool… Les résidents excédés déménagent et les commerçants ont peur. Certaines boutiques ferment à 13h30 jusqu'au lendemain matin.
Chaque jour, en milieu d'après-midi et jusqu'à très tard dans la nuit, des jeunes se rassemblent, venus des cités des villes voisines, dont celle de Creil, font des barbecues sous les halls d'immeuble, taguent les murs et squattent les lieux gérés par l'OPAC de l'Oise.
Le quartier est pourtant équipé de vidéosurveillance, mais celle-ci ne fonctionne plus depuis longtemps affirme un riverain. Les caméras sont taguées et les fils coupés.
Selon un habitant qui réside dans le quartier depuis plus de 50 ans," la mairie de Senlis reste insensible aux plaintes des commerçants et des habitants du quartier". Une pétition a été lancée sans succès. Les résidents de la cité du Val d'Aunette dénoncent le laxisme de la police municipale.
D'autres quartiers de la ville de Senlis souffrent également de la petite délinquance, ceux de Bon secours et de la Gatelière. La mairie que nous avons contactée, n'a pas souhaité répondre à nos questions.
Photos Oise Média
