Malgré leur opposition à la pénalisation des clients, les associations de défense des prostituées avaient salué de nombreuses avancées dans la loi du 6 avril "contre le système prostitutionnel", comme la fin de la condamnation du racolage. Loin d’être satisfait, le Syndicat du Travail Sexuel (Strass) a milité depuis plus d’un an pour arracher une couverture sociale aux travailleurs et aux travailleuses du sexe. Selon la radio RTL, les prostituées pourront désormais souscrit à une complémentaire de santé auprès de la Mutuelle prévoyance interprofessionnelle (MPI).
"Nous voilà entrés dans la normalité sociale", Axelle Desade, un membre du Strass, dans les colonnes de Libération. Jusqu’à présent les travailleurs et travailleuses du sexe devaient se contenter régime minimum de couverture de santé offerte par la Sécurité sociale et le régime social des indépendants, réservé aux personnes françaises et étrangères disposant d’un droit de séjour régulier et stable. Les travailleurs du sexe pourront désormais avoir une complémentaire de santé et souscrire à des contrats de prévoyance.