Le clan de François Fillon, qui croit dans sa remontée dans la dernière ligne droite, s'attaque sans réserve à Emmanuel Macron, qui le devance dans les enquêtes d'opinons.
En meeting à Marseille samedi 1er avril, le candidat "En Marche !" a répliqué : "Il y a eu peu de moments où ce parti a été si immérité par celui qui en porte les couleurs. Il n'a plus de programme, alors il invective les autres, il ne va plus à la rencontre des Français, il ne peut plus, alors il se calfeutre avec son clan. Il ne connaît l'indignité de par sa faute, il veut maintenant tous nous y plonger par ses attaques", en ironisant à la fois sur l'"indécence" des Républicains et sur la "grande campagne" visant à décrédibiliser Emmanuel Macron sur Internet : "Regardez, nous tremblons mes amis !"
Quant aux affirmations de la droite, selon lesquelles Emmanuel Macron serait le clone de François Hollande, il répond : "Je ne suis l'héritier de rien. J'ai dit non, j'ai quitté le gouvernement, j'ai quitté la fonction publique pour prendre mes risques et me lancer." Et de porter un coup fatal à François Fillon : "Ceux qui parfois ont pendant cinq ans accepter sans coup férir d'être des premiers ministres collaborateurs, et maintenant voudraient dire : 'Je n'y étais pour rien, je n'ai rien fait, ce n'était pas mon quinquennat.' Les héritiers du million de chômeurs et des 600 milliards de dettes en plus, ce sont eux ! Pas nous !". AFP