L'homme d'affaires Bernard Tapie est revenu sur la mise en examen du candidat LR à l'élection présidentielle dans un entretien au "JDD". Dans les colonnes du JDD le 2 avril, l'homme a abordé le cas du candidat LR à l'élection présidentielle, mis en examen, comme son épouse, par le juge Tournaire. "Ce n'est pas un ayatollah mais c'est un dur à cuire qui ne recule devant rien", affirme Bernard Tapie. "Dieu merci, il lui arrive de faire des erreurs, d'ailleurs tous ses mis en examen ne sont pas systématiquement condamnés..." ajoute-t-il.
Dans le cas de l'affaire Fillon, Bernard Tapie évoque une instrumentalisation "jusqu'au Canard Enchaîné", mais pas de la justice. "Je connais très bien Mme Houlette, la chef du [parquet national financier], elle était avocat général en 2003 dans l'affaire Adidas", raconte-t-il. Et de lui reconnaître deux vertus : "elle est ultra-compétente et elle est insensible aux pressions", dit-il. Pressions que l'homme d'affaires reconnaît comme étant un fléau dans le monde judiciaire, surtout lorsque les affaires deviennent médiatisées.
Selon l'homme d'affaires la situation est terrible à vivre". Mais lorsqu'on lui demande conseil, l'ancien ministre de la Ville de François Mitterrand ne se fait pas prier. "Moi, je prendrais l'engagement solennel qu'une fois élu, et bénéficiant de l'immunité présidentielle, je démissionnerais si ma femme était condamnée"... AFP