Le nouveau président américain Donald Trump a reçu à New York les patrons de la NSA, de la CIA et du FBI, qui lui ont présenté un rapport sur l’ingérence russe dans la campagne présidentielle. Preuves à l’appui, ils lui ont affirmé que Vladimir Poutine avait œuvré pour couler la campagne d’Hillary Clinton. Et pour la première fois, Trump en a admis la possibilité. Sans toutefois se montrer réellement convaincu par les arguments avancés par les patrons du renseignement américain.
Le rapport est beaucoup plus affirmatif. Selon les agences de renseignement, c’est Vladimir Poutine lui-même qui pilotait les opérations de piratage. Avec trois objectifs : d’abord, déstabiliser la démocratie américaine, ensuite attaquer Hillary Clinton pour la dénigrer et affaiblir sa présidence si elle était élue, et enfin donner un coup de pouce à Trump, qui ne cache pas son admiration pour le président russe.
Le rapport, commandé par le président sortant Barack Obama, lance aussi un avertissement à l’Allemagne et à la France, des pays où des élections importantes ont lieu cette année. Moscou pourrait ainsi appliquer les mêmes méthodes pour favoriser l’arrivée au pouvoir d’un candidat proche de la Russie. AFP