Atmo Hauts-de-France, l’Observatoire de l’Air, qui surveille, informe, accompagne sur la qualité de l’air, teste une nouvelle technique de mesures des particules ultrafines* dans l’air jusqu’à fin 2017 sur l’ensemble de la région, avec le soutien du Conseil Régional.
Invisibles à l’oeil nu, qu’elles soient fines ou ultrafines, les particules en suspension* polluent l’air et n’ont pas encore dévoilé tous leurs secrets. Quantité, composition, origine, âge... de nombreux paramètres encore peu ou mal connus à l’échelle de la région. L’acquisition de nouveaux appareils de mesures par l’Observatoire de l’Air des Hauts-de-France permettra d’en découvrir un peu plus sur ces polluants de l’ombre.
L’Observatoire de l’Air s’est doté de deux nouveaux appareils de mesures de particules ultrafines. Ces appareils, financés par la Région Hauts-de-France, sont capables de compter par « granulométrie » les nanoparticules présentes dans l’air selon leur taille (6 classes différentes) et ce jusqu’à celles mesurant seulement 20 nanomètres (20 millionième de mètres) ! Durant le premier semestre 2017, les équipes de l’Observatoire de l’Air ont été formées sur l’appareil et sur l’analyse des données, avec le soutien technique de l’INERIS. La validation de cette méthode de mesure est prévue à l’issue de 6 mois de fonctionnement.
Après cette phase, les appareils seront installés sur site pour commencer les mesures. Les données obtenues, associées à nos autres mesures des particules en suspension et d’autres polluants, permettront à terme de mieux identifier les origines des particules (trafic ou combustion du bois par exemple) et de suivre leur évolution au cours d’une journée. L’Observatoire de l’Air continue donc sa démarche d’amélioration des connaissances sur les particules en suspension, qui reste un enjeu majeur en terme de santé publique.
* Les particules ultrafines (ou PUF) ? Les PUF sont des nanoparticules dont le diamètre est inférieur à 100 nanomètres. Leur diamètre est donc 100 fois plus petit que les particules PM10 (diamètre inférieur à 10 micromètres soit 10 millionième de mètre). Les particules en suspension présentent un impact sanitaire majeur. En effet, plus les particules sont petites (ou fines), plus elles vont pénétrer loin dans l’organisme depuis le système repiratoire. Les plus petites de ces particules peuvent ainsi atteindre la circulation sanguine et donc l’ensemble des organes.
Durant le premier semestre 2017, les équipes de l’Observatoire de l’Air ont été formées sur l’appareil et sur l’analyse des données, avec le soutien technique de l’INERIS. La validation de cette méthode de mesure est prévue à l’issue de 6 mois de fonctionnement. Une méthode complémentaire Après cette phase, les appareils seront installés sur site pour commencer les mesures. Les données obtenues, associées à nos autres mesures des particules en suspension et d’autres polluants, permettront à terme de mieux identifier les origines des particules (trafic ou combustion du bois par exemple) et de suivre leur évolution au cours d’une journée. L’Observatoire de l’Air continue donc sa démarche d’amélioration des connaissances sur les particules en suspension, qui reste un enjeu majeur en terme de santé publique.