Invitée de RFI vendredi 21 avril au matin, elle a notamment fait part de ses craintes au sujet d'un nouvel attentat terroriste dans les heures qui nous séparent du premier tour de l'élection présidentielle.
"Je ne vais pas en dire plus, mais en l'occurrence nous savons que l'État islamique a envoyé au moins un terroriste pour commettre des attentats, que celui-ci est toujours dans la nature, donc le danger est maximum", a-t-elle déclaré, ajoutant que les Français avaient "le droit de savoir "pour "adapter leur comportement au risque terroriste".
Marine Le Pen n'estime cependant pas que l'attaque qui a eu lieu jeudi soir à Paris avait pour objectif d'influencer l'élection présidentielle française, citant en exemple d'autres attentats revendiqués dernièrement par l'organisation État islamique à Londres ou à Stockholm. Elle a également profité de l'occasion pour rappeler ses positions sur la lutte contre le terrorisme, dénonçant la "naïveté" des autorités françaises en la matière et répétant son souhait d'expulser toutes les personnes étrangères fichées S et de déchoir de leur nationalité française les fichés S binationaux. AFP