Depuis lundi, les tribunaux de commerce de Compiègne et Beauvais sont en grève, dans l'attente de la présentation du projet de loi Macron mercredi. Les juges consulaires s'opposent aussi à la délocalisation des grosses affaires au sein d'un tribunal de commerce spécialisé, lorsque le nombre de salariés ou le chiffre d'affaires de l'entreprise en difficulté sont supérieurs à certains seuils. En parallèle, la semaine devrait aussi être agitée par la fronde des notaires, huissiers, avocats, mais aussi des commissaires-priseurs, greffiers des tribunaux de commerce, administrateurs et mandataires judiciaires qui prévoient de rassembler jusqu'à 50.000 des leurs, mercredi après-midi, quelques heures après la présentation du projet en Conseil des ministres.