Le tribunal administratif suspend les travaux du Center Parcs de Roybon. Quatre recours étaient examinés par la justice contre le projet. La construction de ce site implique un défrichement de 200 hectares de forêt, qui pourrait entraîner la destruction d'une cinquantaine d'espèces protégées. Dans le viseur de la justice, deux arrêtés préfectoraux : l'un d'eux autorisait le projet, au titre de la loi sur l'eau, et les trois autres permettaient le défrichement de la forêt de Chambaran sur 200 hectares, qui aurait entraîné la destruction d'une cinquantaine d'espèces protégées et de leur habitat. Seulement le premier a été suspendu par le juge des référés, ce qui suffit à arrêter les travaux. Le juge a considéré qu'un doute existait "quant à la suffisance des mesures prévues par l'arrêté pour compenser la destruction de zones humides qu'entraînera la réalisation du projet". Les opposants estimaient qu'aucune mesure compensatoire n'était prévue pour reloger les espèces protégées après la destruction de leur habitat naturel, et notamment les espèces marines.