Le bras de fer se poursuit dimanche à la veille d'un sommet exceptionnel à Bruxelles qui doit permettre à Athènes et ses créanciers de trouver un accord pour éviter un défaut de paiement de la Grèce d'ici à la fin du mois de juin. Dimanche, le ministre d'Etat grec, Nikos Pappas, a estimé que la Grèce et l'Europe n'avaient pas besoin du FMI et de son argent. La Grèce prépare les discussions de l'Eurogroupe et du sommet européen extraordinaire des pays dirigeants de la zone euro qui se tient lundi à Bruxelles. Ce nouveau rendez-vous, présenté comme celui de tous les dangres, doit permettre à Athènes de trouver un accord avec ses crénaciers afin d'éviter le défaut de paiement. Mais pour le moment, le gouvernement grec refuse les conditions posées par ses créanciers. Il refuse notamment de baisser les pensions de retraite pour obtenir une nouvelle aide financière.