Le 17 janvier, à Lamballe (Côtes-d’Armor), en pleine campagne de la primaire à gauche, un jeune homme homme avait surgi du public pour gifler Manuel Valls. L'individu avait été immédiatement immobilisé par les forces de sécurité. Non blessé, l’ex-Premier ministre avait porté plainte contre Nolan, 18 ans, pour «ne pas laisser passer un acte de violence».
Dès le lendemain, le tribunal de Saint-Brieuc l’avait jugé en comparution immédiate. Résultat : trois mois de prison avec sursis et 105 heures de travail d’intérêt général. Proche la mouvance des identitaires bretons, le prévenu avait présenté son geste comme une réaction à «la manière dont Manuel Valls traitait les citoyens».
Selon Le Télégramme, le jeune homme, sans antécédent judiciaire avant cette affaire, a décidé de faire appel de cette condamnation. «Nous souhaitons que la circonstance aggravante de préméditation ne soit pas retenue », explique son avocate, Me Blot. Le délit retenu ne relèverait plus que de la « contravention de quatrième classe ». L’appel devrait être examinée par la cour d’appel de Rennes, pas avant une année, estime l’avocate. AFP