Incidents à Bobigny et Argenteuil : Bruno Le Roux défend l’action du gouvernement

Les vives tensions qui ont éclaté ces 11 et 12 février dans certaines villes de banlieue parisienne ne sont pas sans rappeler les événements de 2005. Mais Bruno Le Roux ne se dit pas inquiet. "Pas inquiet, mais particulièrement vigilant, concède-t-il. Parce qu'il y a eu des violences absolument inacceptables, intolérables, que je condamne particulièrement fermement, la dernière nuit par exemple à Argenteuil tout comme celles qui se sont passées ce weekend en marge d'un rassemblement pacifique, qui était programmé, qui a eu lieu à Bobigny", poursuit Bruno Le Roux. Répondant aux responsables politiques qui affirment que la manifestation n'aurait pas dû être autorisée, le ministre de l'Intérieur affirme que ces derniers "ont un problème avec notre Constitution". "Je voudrais savoir sur quoi ils fondraient leur interdiction. Quand on a une colère à manifester, un avis à donner, dans notre démocratie, on peut manifester", rétorque-t-il.

Néanmoins, les graves débordements du weekend et la défiance des jeunes des quartiers vis-à-vis des forces de l'ordre ne trahissent-ils pas un échec de la police ? "Je ne veux pas être dans l'amalgame et laisser à penser que le comportement des policiers sur nos quartiers serait à l'opposé de ce qu'on leur apprend (...), de la même façon que je ne fais pas l'amalgame entre ces jeunes qui veulent casser du policier et ceux qui aujourd'hui vivent mal leur situation professionnelle, leur situation dans les quartiers", réagit Bruno Le Roux. AFP

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