Une solution d'hébergement pour la nuit a été trouvée pour un millier des quelque 1400 migrants laissés dans le dénuement après la destruction par le feu, dans la nuit, du camp de Grande-Synthe (Nord), a annoncé sur place mardi 11 avril la ministre du Logement Emmanuelle Cosse.
Seuls environ 70 chalets en bois étaient intacts sur les 300 que comptait le site de la Linière, ouvert en mars 2016 et qui se voulait une réalisation "exemplaire", selon son promoteur, le maire écologiste de Grande-Synthe, Damien Carême. Mais "la surpopulation" du camp de la Linière depuis le démantèlement de la "Jungle" de Calais fin octobre, "a créé des difficultés" à l'origine du drame, de l'aveu du maire. AFP