François Hollande a hanté le premier débat de la primaire de la gauche

Le premier débat de la primaire de la gauche n'a pas donné lieu à des passes d'armes mémorables, mais il a été l'occasion pour une partie des candidats d'exercer un droit d'inventaire sur le quinquennat passé. Absent du plateau ce jeudi 12 janvier, François Hollande était pourtant bien présent dans les échanges.

Invités à qualifier le quinquennat de François Hollande "en un mot", les candidats se sont montrés plutôt sévères, à l'exception de Manuel Valls et de Sylvia Pinel. L'ancien Premier ministre a choisi d'évoquer sa "fierté" d'avoir "servi les Français" au sein de l'exécutif, quand la présidente du Parti radical de gauche a pour sa part salué "un bilan qu'il convient de porter parce que beaucoup de réformes pour redresser le pays ont été entreprises".

Moins élogieux, Arnaud Montebourg a ainsi évoqué un quinquennat "difficile à défendre" et "qui a échoué sur le chômage". "Peut mieux faire", a estimé le président du Front démocrate, Jean-Luc Bennahmias. Le député écologiste François de Rugy a, lui, évoqué un bilan "contrasté, en demi-teinte", tandis que Benoît Hamon a exprimé "un sentiment d'inachevé". Enfin, Vincent Peillon a décrit "un sentiment profond d'incompréhension avec le pays". AFP

Les commentaires sont fermés.