Près de 900 000 voitures seraient concernées, selon "Libération", qui publie, mercredi, un document de la Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes.
Que cache Renault sous le capot de ses voitures diesel ? Libération publie, mercredi 15 mars, le contenu d'un rapport confidentiel réalisé par les services de Bercy, et qui est à l'origine de l'information judiciaire ouverte, en janvier, par le parquet de Paris. La justice suspecte la marque française d'avoir installé "un dispositif frauduleux" afin de fausser des tests sur les émissions de polluants des moteurs. Franceinfo vous résume l'affaire en cinq questions.
Après l'affaire Volkswagen , à l'automne 2015, le gouvernement avait confié une enquête à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Le but : faire la lumière sur les émissions polluantes de toutes les marques de voitures commercialisées en France en procédant à des tests.
C'est à ce rapport confidentiel, de "39 pages", rédigé en novembre 2016, que Libération a eu accès. Et les conclusions sont sévères : "Renault SAS a trompé les consommateurs sur les contrôles effectués et notamment le contrôle réglementaire de l’homologation sur les émissions de polluants", rapporte le journal.