Pourtant, en novembre dernier, la préfecture avait rendu un avis favorable au projet qui semblait indispensable pour la sécurité des usagers. L’objectif était de faciliter et décongestionner la circulation sur cet axe routier de l’Oise très fréquenté aux heures de pointe au niveau de Villers-Saint-Paul entre autres. Le trafic dépasse aujourd’hui les 20.000 véhicules par jour. Les autres objectifs affichés étaient de : diminuer les accidents sur cette portion et améliorer le confort des conducteurs et enfin assurer, à terme, une continuité entre Compiègne et Chambly.
« C’est un dossier couteux de 80 M€ », rappelle le président Courtial. Rien n’indique pour l’heure que le projet ne soit que momentanément gelé pour reprendre ultérieurement au stade des acquisitions foncières. « En deux ans, nous devons récupérer 80 M€ (NDLR : sur un budget de plus de 700 M€) dans nos dépenses de fonctionnement sans augmenter les impôts », a résumé le président, «car un grand nombre de dépenses, notamment sociales, sont obligatoires». D’autres chantiers sont visés, qui ne verront pas le jour, ou pas dans l'immédiat.
Les peupliers qui bordent la D200 à hauteur de Rieux devaient être abattus. Huit kilomètres, huit communes étaient concernées. Prévue pour entrée en service au plus tôt en 2018, la nouvelle section de route de 8 km devait traverser : Nogent, Les Ageux, Brenouille, Monceaux, Rieux, Monchy, Pont-Sainte-Maxence et Villers-Saint-Paul. Le projet représentait un investissement de l’ordre de 60 à 80 M€. ( Photos Oise Média)