“Coup d’Etat” au Venezuela

Le Venezuela s'est attiré les foudres de la communauté internationale. Plusieurs pays dénoncent un "coup d'Etat", vendredi 31 mars, après que la Cour suprême, réputée proche du président Nicolas Maduro, s'est octroyée les pouvoirs du Parlement, contrôlé par l'opposition. Des accusations que le gouvernement vénézuélien a rejetées.

"Il est faux de dire qu'un coup d'Etat a eu lieu au Venezuela. Au contraire, ses institutions ont adopté des correctifs légaux pour mettre un terme à l'attitude putschiste des parlementaires de l'opposition", s'est défendu le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

ans la nuit de mercredi 29 à jeudi 30 mars, la Cour suprême vénézuélienne s'est octroyée les pouvoirs du Parlement, dont celui d'édicter les lois. Le régime présidentialiste vénézuélien concentre ainsi tous les pouvoirs : exécutif, armée, justice et législatif. Et ce, alors que l'opposition antichaviste a remporté les législatives, fin 2015, pour la première fois en 17 ans.

Depuis plusieurs mois, l'opposition appelle à l'organisation d'une élection présidentielle anticipée, avant celle prévue en décembre 2018. L'objectif ? Pousser Nicolas Maduro vers la sortie, affaibli par la grave économique que traverse le Venezuela en raison de la chute des prix du pétrole, l'unique richesse du pays.

"Nicolas Maduro vient de commettre un coup d'Etat", il a "retiré le pouvoir au peuple", a lancé jeudi le président du Parlement vénézuélien, Julio Borges, en appelant l'armée à sortir du "silence" face à la rupture de l'ordre constitutionnel. AFP

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