La police et la justice compiègnoise ont décidé de frapper fort. Plusieurs affaires étaient jugées ce vendredi 3 février, en comparution immédiate, dont celle du rappeur Papiss qui a défrayé la chronique, il y a environ deux ans sur internet dans son clip qui faisait l’apologie de la consommation de stupéfiants, du trafic et de l’argent facile, en exhibant des savonnettes de cannabis et des liasses de billets.
Epinglée par Nathalie Moenet, substitut du procureur, celle-ci a réclamé 8 mois de prison, dont 4 avec sursis et un mandat de dépôt pour le chanteur qui a été surpris par les forces de l’ordre le mercredi 1er février, avec une savonnette de 94 g de cannabis, des gants en latex et des sachets en plastique. L’attirail du parfait dealer. Finalement le tribunal de Compiègne a condamné le rappeur à 8 mois de prison, dont 4 avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans, sans mandat de dépôt. En outre, il a une interdiction de se rendre au Clos-des-Roses.
Un vendeur d’héroïne a également été interpellé le 1er février. Il était en possession de 20 bonbonnes d’héroïne et de 240 euros en liquide. Ce dernier a écopé de 15 mois de prison, dont 8 avec sursis et mise à l’épreuve pendant 18 mois. Il a également l’interdiction de se rendre au Clos-des-Roses pendant trois ans.
