50 départements supplémentaires, du centre et du centre-est du pays, ont été ajoutés, dont le département de l'Oise ce lundi 19 et mardi 20 juin.
Cette canicule arrive après un hiver et un printemps trop secs. Ce qui peut être préjudiciable, pour les nappes phréatiques qui "affichent des niveaux modérément bas, voire très bas pour 70% d'entre elles" a déclaré mardi sur franceinfo, Philippe Vigouroux, hydrogéologue au BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières).
Les secteurs sur lesquels on a des situations potentiellement plus déficitaires sont la partie ouest, sur la côte à l'Adour-Garonne. Il y a des situations qui risquent d'être difficiles au niveau des eaux souterraines, sur la Champagne, l'Ardenne, la Lorraine, également l'Alsace au sud de Colmar. Un autre secteur où il va falloir être vigilant, c'est la Vallée du Rhône au sud de Lyon, pour lequel on a des niveaux de remplissage de nappes déficitaires, liés à des pluies qui n'ont pas été aussi importantes sur la période d'hiver. Mais je ne pense pas qu'on soit sur un cycle d'événement de ce type.
L'été arrive et il fait déjà très chaud. Cette situation est-elle inquiétante, selon France info ?
Ce n'est pas forcément très inquiétant par rapport à une alimentation en eau potable pour laquelle on trouvera des solutions, mais il est clair qu'il y a une vigilance à avoir maintenant. Il peut y avoir quelques problèmes de restriction concernant l'irrigation ou l'arrosage. Un certain nombre d'arrêtés-sécheresse ont d'ores et déjà pris. A la date d'aujourd'hui (mardi), on en a une centaine sur une trentaine de départements. Tous ces arrêtés ne sont pas au même niveau, puisque certains sont des alertes et d'autres peuvent aller jusqu'à des situations de crise.