Alors que les Alors que les négociations étaient au point mort depuis l'élection de Donald Trump, les régulateurs, qui ont repris les discussions mardi à Bâle (Suisse), veulent au contraire aller vite et clarifier les règles imposées en matière de fonds propres une bonne fois pour toutes.
Après des mois d'interruption, les négociations autour de la régulation bancaire ont repris à Bâle, en Suisse. Et les banques tricolores font tout pour éviter de nouvelles règles pénalisantes.
Or, le projet qui est sur la table est particulièrement pénalisant pour les banques tricolores. Les Américains veulent en effet imposer leur méthode de calcul des risques, une méthode qui ne tient pas compte des particularités des banques françaises.
Sur le crédit immobilier, notamment, les établissements français prêtent selon un modèle très différent de leurs homologues américains, à savoir en fonction non pas de la valeur du bien mais de la solvabilité de l'acheteur. Ces prêts sont en outre conservés dans leurs bilans, contrairement à ce que font les banques américaines.
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Le modèle français est jugé moins risqué. Il supposerait pourtant plus de fonds propres si ce projet est adopté. Ce sont plusieurs dizaines de milliards d'euros qui sont en jeu affirme le patron d'une grande banque française. Des contraintes supplémentaires au moment où Donald Trump veut au contraire lever celles qui pèsent sur les banques américaines.