En quelques années "le mouse jacking" s’est répandu en France et aujourd'hui la pratique se développe dans les Hauts-de-France. Le terme peut prêter à sourire mais il s’agit en fait d’une méthode de piratage de systèmes de sécurité des voitures qui fait exploser le nombre de voitures volées. Cette technique de vol sans effraction consiste à détruire la sécurité informatique du véhicule grâce à un ordinateur et des logiciels.
Les voleurs font un petit tour de quartier afin de choisir la voiture qui les intéresse. Une fois trouvée, ils relèvent le numéro de série du véhicule visible sur le pare-brise, dont ils ont besoin pour commander une nouvelle clé chez le concessionnaire.
Une fois la clé en leur possession, ils se munissent de matériel informatique dont un PC portable. Puis avec la clé, les malfrats ouvrent la portière de la voiture et se connectent à l’ordinateur de bord de la voiture. Grace à des logiciels dédiés, ils parviennent ensuite à reconfigurer les systèmes informatiques des voitures les plus sophistiquées. Une fois la manipulation réalisée, le véhicule démarre et les voleurs s’enfuient avec leur butin.
L'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale IRCGN à travers son département informatique électronique, développe de nouvelles compétences pour lutter contre ce fléau.
Mais, pour remédier au "mouse jacking" , il suffit utiliser d'une canne anti vol bloque-volant. Certes, elles sont rudimentaires, mais à l’ère du piratage électronique, elles sont nettement plus efficaces.
dr