Une foule qui a répondu à l'appel à manifester, ce samedi 18 février, à l'appel d'associations antiracistes et de syndicats pour protester contre les violences policières et soutenir Théo, jeune homme de 22 ans victime d'une violente interpellation le 2 février à Aulnay-sous-Bois. Quatre policiers ont été mis en examen dont l'un pour viol. La situation s'est tendue lors de la dispersion du cortège, quand quelques centaines de personnes ont jeté des projectiles en direction de barrages des forces de l'ordre.
2.300 personnes selon la police, 4.000 à 5.000 selon les organisateurs, étaient rassemblés dans le centre de la capitale. Dans une atmosphère électrique, plusieurs dizaines de camions de CRS et de la gendarmerie mobile étaient postés sur les différents axes menant à la place. Il fallait ainsi montrer patte blanche pour pouvoir passer les cordons. Craignant des débordements, le préfet de police a interdit dans ce périmètre la vente à emporter et la détention de boissons alcoolisées. Michel Cadot souhaite ainsi éviter la survenance de violences, comme lors des rassemblements de mercredi et jeudi 16 février, à Bobigny et à Paris. AFP