Le rapprochement Alcatel-Lucent n'entrainera pas de plan social, promet le ministre de l'Economie qui indique que le gouvernement sera "extrêmement vigilant" sur le dossier et est "en lien" avec les dirigeants des deux équipementiers. Emmanuel Macron dit suivre " la situation de près en lien avec les dirigeants Alcatel-Lucent" et se déclare "très attentif" aux éventuelles conséquences sur l'emploi et l'activité des sites français d'Alcatel-Lucent. De leurs côtés, les syndicats se disent "inquiets" et demandent à être reçus "au plus vite" par le gouvernement. Le rachat d'Alcatel-Lucent par Nokia "ne peut évidemment que nous inquiéter au vu des redondances, au niveau mondial, d'activités, de produits et de métiers entre les deux entreprises de plus de 50.000 salariés chacune" écrivent les trois premières organisations du groupe, la CFDT, la CFE-CGC et la CVGT, dans un communiqué commun.