Après la double fusillade de Copenhague ce week-end et la profanation de tombes dans un cimetière juif en Alsace, le Premier ministre a parlé d'«islamo-fascisme», une formule provocante, plutôt utilisée par la droite conservatrice.«Pour combattre l'islamo-fascisme, puisque c'est ainsi qu'il faut le nommer, l'unité doit être notre force» a-t-il martelé. Sans expliciter sa formule, le Premier ministre sous-entend par là qu'il existe une volonté d'instaurer un régime totalitaire en utilisant l'islam comme idéologie politique.