Troisième plus grand carnaval du monde, les festivités niçoises attirent chaque année pendant deux semaines plus d'un million de curieux. Mais dix jours après l'agression contre trois militaires, la ville ne veut pas lésiner sur la sécurité. Près de 400 personnes sont chargés de la sureté de l'événement. A ces équipes dédiées, s'ajoutent les 350 militaires mobilisés devant les sites sensibles de la ville. Les hommes avaient été postés là après l'annonce du Premier ministre Manuel Valls de placer l'ensemble du département des Alpes-Maritimes en alerte attentat du plan Vigipirate, le 3 février dernier. Cette alerte est prolongée jusqu'au 1er mars, date de la clôture du Carnaval.