Les Grecs ont donné ce dimanche une victoire claire au parti de gauche radicale Syriza, pour "écrire l'Histoire" en "laissant l'austérité derrière" eux, a affirmé Alexis Tsipras, premier dirigeant européen élu sur le rejet explicite des politiques difficiles imposées par l'UE à ses membres. Toutefois dès son premier discours de vainqueur dimanche soit Tsipras a soufflé le chaud et le froid : "le verdict du peuple grec signifie la fin de la troïka", a-t-il d'abord lancé évoquant les experts de la BCE, l'UE et du FMI, qui dictent à la Grèce une politique d'austérité depuis quatre ans en échange de 240 milliards d'euros de prêts pour sauver le pays de la faillite. Au lendemain de la victoire aux législatives d'Alexis Tsipras, leader du parti anti-austérité Syriza, Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, juge impossible un allègement de la dette grecque.