Les diesels ne représentent plus que 47% du marché automobile ouest-européen, contre 49,8% un an auparavant et plus de 55% en 2012. Les menaces d'interdiction de circulation et des normes plus sévères qui renchérissent les véhicules à gazole expliquent ce désamour.
Alors que Berlin menaçait en début de semaine de sévir contre les , les ventes de modèles à gazole chutent en Europe. Couverts d'opprobre, menacés d'interdiction, les diesels ne représentent plus que 47% du marché automobile ouest-européen (au premier trimestre 2017), selon le dernier rapport de l'ACEA (Association des constructeurs européens) publié en début de semaine. Et ce, contre 49,8% un an auparavant. En 2012, ce pourcentage dépassait allègrement les 55%.
La part des voitures neuves s'est notamment effondrée en France (47,4% sur les trois premiers mois de 2017, contre 52,2% l'an dernier et 73% en… 2012), Grande-Bretagne (43,9% contre 47,1%), Allemagne (43,8% contre 46,5%). En Espagne, elle a plongé à 51,4% (contre 58,2% au premier trimestre 2016). En revanche, la part s'est accrue dans quelques rares pays comme l'Italie (57%, contre 54,8% précédemment). Le pays le plus diésélisé en Europe occidentale est l'Irlande (66,7% de part de marché). Avec 25%, la Norvège est en revanche le marché où le gazole est le moins présent.
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