Depuis ce lundi 26 juin, des experts du nucléaire se penchent le dossier de la cuve du réacteur de nouvelle génération. Après la découverte d'anomalies en 2014, les analyses sont terminées. À l'issue de cette réunion, l'Autorité de sûreté nucléaire dira si EDF peut mettre en service l'EPR de Flamanville, et si oui sous quelles conditions. L'enjeu est très précis. Il s'agit de savoir s'il faut changer le couvercle de la cuve, révèle franceinfo.
L'acier de la cuve contient trop de carbone au fond de la pièce et sur le couvercle. Cette caractéristique peut rendre la pièce fragile et propager des fissures. Une hypothèse inadmissible au cœur d'une centrale, là ou se produit la réaction nucléaire.
Mais après plus de 2 000 analyses chimiques et mécaniques, 1 600 tests sur des pièces d'acier forgées aussi en 2006 et 2007 à l'usine du Creusot d'Areva, et sur la cuve elle-même à Flamanville, à l'aide d'une méthode d'infrasons, les opérateurs semblent avoir rassuré les inspecteurs de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Le démarrage de l'EPR de Flamanville est prévu pour 2018, si EDF obtient l'accord de l'ASN.