Un an après les premières révélations, l'enquête sur les activités de Lafarge en Syrie s'est accélérée ces derniers jours. Une information judiciaire pour "financement d’entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d’autrui" a été ouverte, vendredi 9 juin, par le parquet de Paris. Et trois juges d’instruction ont été nommés.
Le géant des matériaux de construction est accusé de s'être arrangé avec des groupes armés, et notamment l'Etat islamique, pour pouvoir continuer à faire fonctionner, en 2013 et 2014, la cimenterie de Jalabiya, située dans le nord de la Syrie. "Le groupe coopérera bien entendu avec la justice s'il est sollicité", a indiqué Lafarge dans un communiqué, précisant qu'il "n'a pas été contacté par le parquet" à ce stade.
AFP