Samedi 20 mai avait lieu la journée mondiale de la maladie de Lyme, une maladie d'origine infectieuse, transmise par les piqûres de tiques. Les associations se mobilisent pour une meilleure prise en charge de la maladie. C'est le cas de l'organisation Droit de guérir, dont le président Matthias Lacoste, était l'invité de franceinfo.
"Aujourd'hui en France, on reconnaît la forme aigüe de cette maladie. Quand on est piqué par une tique, on est traité avec 21 jours d'antibiotiques. Mais après, le corps médical français considère qu'on est guéri, même si les symptômes réapparaissent plus tard, ce qui arrive parfois. À ce moment-là, le patient reçoit un autre diagnostic, on lui parle de maladie auto-immune, ça peut être toute sorte de maladie auto-immune" explique Matthias Lacoste, lui-même atteint par la maladie de Lyme. Le président de l'association a raconté à franceinfo ses "13 ans d'errance médicale, avec différentes molécules".
Des manifestations sont régulièrement organisées pour dénoncer cette mauvaise prise en charge de la maladie de Lyme. Matthias Lacoste a tenté de camper devant le ministère de la Santé, au début du mois d'avril dernier, pour essayer d'obtenir des mesures concrètes. "Un plan Lyme est toujours en cours d'élaboration. En ce moment il y a un protocole national de diagnostic et de soins qui est en train d'être réécrit avec des experts. Il devrait aboutir sur un nouveau consensus, on l'espère, avec de nouvelles recommandations, notamment la reconnaissance d'une forme chronique de cette maladie et tous les traitements qui en découlent" précise le président de l'association Droit de guérir.
AFP