Facebook a ouvert, en 2016, une plateforme pour prévenir les suicides. Mais le réseau social aide également les publicitaires à cibler les adolescents mal dans leur peau, a indiqué le quotidien australien The Australian (article payant et en anglais).
Le journal a consulté un document confidentiel de Facebook, long de 23 pages. Le réseau social y explique que ses algorithmes sont capables de repérer "les moments où les jeunes ont besoin d’un regain de confiance". Dans le détail, ils peuvent identifier lorsqu'ils sont "anxieux", "nerveux", ou lorsqu'ils se sentent "stupides" ou "inutiles".
Concrètement, Facebook est en mesure d'indiquer à un annonceur quand les adolescents d'Australie ou de Nouvelle-Zélande sont intéressés par "le sport et la perte de poids" ou encore par "un physique entretenu et la confiance dans leur corps".
Joint par The Australian, Facebook a présenté ses excuses, assurant qu'une enquête interne a été lancée. "Nous prendrons les mesures nécessaires, notamment disciplinaires", a déclaré un porte-parole, sans préciser si ce type de document était également trouvable sur d'autres continents. AFP