Il y a des vitrines qui n’attirent plus que les pigeons. Le commerce d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celui d’hier. Le monde change, la ville aussi. A Creil, l’essor de la zone commerciale de Saint-Maximin en périphérie de la commune, laisse penser que le coeur de ville s'est progressivement vidé de ses commerçants. Joué Club, Le Mandarin, Le petit farceur, Maes, Bulles et crayons, Darbier Revaud, Franck Provost... Nombre de magasins ont baissé leur rideau. Les commerces fermés donnent une mauvaise image à la rue et au dynamisme de la ville.
Un périmètre de sauvegarde avait été dessiné sur le centre ville et le plateau Rouher en 2008 par le maire de la ville Jean-Claude Villemain. Soumis au droit de préemption sur les fonds de commerce, artisanaux et les baux commerciaux. L'idée était de rétrocéder ensuite le bien à un commerçant ou un artisan dans un délai d'un an.
Aujourd'hui le plan n'a pas eu l'effet escompté et relancer le commerce de proximité semble un tache impossible. Le commerce est en péril.