La Guyane est paralysée depuis plusieurs jours par un mouvement de contestation sociale de grande ampleur. Une grève générale a débuté lundi 27 mars. Face à la colère des Guyanais, le Premier ministre, Bernard Cazeneuve, a annoncé la venue prochaine de ministres et la volonté de "signer un pacte". Pour Davy Rimane, secrétaire général de l'Union des travailleurs guyanais cette "série de mesures va dans le bon sens", mais Bernard Cazeneuve "ne fait que répéter ce que nous savons déjà". En attendant "d'autres réponses", "nous allons maintenir la pression".
L’urgence est partout. Elle ne concerne pas uniquement la sécurité. Nous avons laissé les choses se dégrader durant des décennies. La dégradation de la situation sociale et économique a conduit à cette insécurité grandissante. Nous avons des pays voisins qui mènent des politiques totalement sécuritaires comme le Brésil, pourtant la violence n’est pas éradiquée. Si on veut combattre ce phénomène d’insécurité, il faut apporter des réponses sur d’autres fronts. Travailler sur la situation sociale, économique, ou encore avoir un meilleur système de santé, a-t-il ajouté. AFP