Lors d’une conférence de presse organisée mercredi, le procureur de Tours est revenu sur les circonstances de la mort de Bertand Nzohabonayo, tué le 21 décembre par des policiers qu’il avait agressés au couteau, au commissariat de Joué-les-tours. Sans apporter d’éléments nouveaux, le magistrat a dit son intention de mettre fin aux rumeurs qui "inquiètent la famille".Selon le procureur de Tours, Jean-Luc Beck, aucun témoignage ne vient à ce jour contredire le récit des policiers, autrement dit la légitime défense. Le magistrat s’appuie notamment sur les dires de deux personnes présentes dans le commissariat au moment des faits. Elles attendaient pour déposer une plainte auprès d’un des policiers ensuite blessé. Le procureur a fait savoir mercredi que "leur récit est conforme à celui des policiers".