L'ancienne responsable d'une cellule de déradicalisation, Sonia Imloul, a été condamné, lundi, par le tribunal correctionnel de Paris, à quatre mois de prison avec sursis et 25 000 euros de dommages et intérêts pour détournement de fonds publics.
Le tribunal est allé au-delà des réquisitions du procureur. Ce dernier avait demandé une peine de 20 000 euros d'amende. Sonia Imloul a été l'une des premières figures médiatisées à la tête d'une association de lutte contre la radicalisation.
Sonia Imloul était notamment jugée pour avoir détourné des subventions via un RIB falsifié, entre 2014 et 2015. Les autorités lui reprochent d'avoir détourné environ 60 000 euros de subventions, et d'avoir employé trois personnes dans sa structure sans leur verser de salaire, ni leur fournir de contrat de travail. AFP