Le jihadiste français du groupe État islamique, Boubaker El Hakim, lié à l'attaque contre la rédaction de Charlie Hebdo en janvier 2015, a bien été tué le 26 novembre dernier par un drone américain à Raqqa en Syrie, a confirmé samedi 10 décembre le Pentagone. Surnommé l’émir français de Daesh, l'homme était considéré comme l’un des plus haut-gradé français de l’organisation terroriste. Ce Franco-Tunisien de 33 ans était "un cadre de l'EI et un terroriste de longue date qui avait des liens étroits avec d'autres jihadistes français et tunisiens", a expliqué un porte-parole du ministère américain de la Défense.
Sa mort "prive l'EI d'un cadre clé impliqué depuis longtemps dans la préparation et l'organisation d'opérations extérieures et affaiblit sa capacité à mener des attaques terroristes". La mort de ce jihadiste avait été annoncée le 2 décembre sur le compte Twitter d'un collectif syrien d'opposants au régime de Bachar al-Assad. Mais cette information n'avait pas été confirmée officiellement.