Le ministère de l'Agriculture a élevé d'un échelon, mardi 6 décembre, le niveau de risque concernant la grippe aviaire. Il passe ainsi de "modéré" à "élevé" sur l'ensemble du territoire national. Ce choix s'est imposé "à la suite de la découverte de plusieurs foyers d'influenza aviaire hautement pathogène H5N8 dans des élevages du Sud-Ouest et de cas dans la faune sauvage dans le Pas-de-Calais et la Haute-Savoie", précise le communiqué.
Plusieurs cas du virus "influenza" avaient été confirmés jeudi 1er décembre, obligeant les autorités à faire abattre près 20.000 animaux dans les départements concernés. Le premier foyer a été détecté dans le Tarn où 18.000 canards ont été abattus. D'autres foyers ont été découverts dans une salle de gavage du Lot-et-Garonne, vendredi 2 décembre. Le préfet du Tarn, Jean-Michel Mougard, avait fait état d'une "certaine progression virale", notamment dans le Gers et les Hautes-Pyrénées.
Face à cette nouvelle vague de grippe aviaire, les exportations de volailles sont toujours suspendues et le manque à gagner pourrait être considérable pour les éleveurs concernés. Car la France devait recouvrer le 3 décembre "son statut [de pays] indemne d'influenza aviaire", selon le ministère de l'Agriculture.