Des élections historique pour le pays après 40 ans de bipartisme. Au "Parti populaire" de l'actuel chef du gouvernement Mariano Rajoy et au Parti socialiste sont venus s'ajouter le parti de gauche "Podemos" et celui de centre droit "Ciudadanos". C'est un peu le choix de la vieille politique ou des nouveaux partis, gérés par des trentenaires, plus novices en termes d'expérience politique mais non moins redoutables. Dimanche lors du scrutin municipal, le Parti Populaire du chef du gouvernement Mariano Rajoya réalisé son pire score depuis près de 25 ans, avec 27% des suffrages. Le parti de gauche PSOE se renforce, et pour la première fois les mairies de Madrid et Barcelone peuvent basculer en faveur de candidates issues du mouvement des "indignés". Avec près de 27% des suffrages, la droite espagnole a réalisé son pire score depuis 1991 lors des élections municipales et régionales de ce dimanche. Le Parti Populaire du chef du gouvernement Mariano Rajoy est talonné par l'autre grande formation nationale, le PSOE et ses 25%. Les listes anti-austérité et anti-corruption, avec les partis "Podemos" ("Nous pouvons") et "Ciudadanos" ("Citoyens") en leaders, réalisent une percée historique