Le géant russe de l'énergie Gazprom s'est vu adressé mercredi, par la Commission européenne, une accusation d’abus de position dominante, de surfacturations et d'entrave à la concurrence. L’entreprise publique russe a indiqué son objection aux "accusations infondées" dont elle est l’objet, affirmant qu’elle "adhère strictement à toutes les normes des lois internationales et des législations nationales des pays où elle fait des affaires". Gazprom a dit espérer que l'Europe prenne en compte ses "droits et intérêts légitimes".