Quelle qualité de l’air près de l’aéroport de Beauvais ?

Dans le cadre de son programme de l’air et à la demande de la SAGEB (Société Aéroportuaire de Gestion et d’Exploitation de Beauvais), l’Observatoire de l’Air a mis en place depuis 2010 une station de surveillance de la qualité de l’air sur la commune de Tillé, à proximité de la zone aéroportuaire du Beauvaisis.

Depuis le 6 août 2010, trois polluants sont surveillés en continu par la station de mesures : le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d’azote (NO2) et les particules PM101. Comme chaque année, l’Observatoire de l’Air publie les résultats d’analyse des mesures.
Dans le cadre de son programme de l’air et à la demande de la SAGEB (Société Aéroportuaire de Gestion et d’Exploitation de Beauvais), l’Observatoire de l’Air a mis en place depuis 2010 une station de surveillance de la qualité de l’air sur la commune de Tillé, à proximité de la zone aéroportuaire.


DR

Atmo Hauts-de-France, l’Observatoire de l’Air, surveille, informe, accompagne sur la qualité de l’air en Hauts-de-France. Il s’appuie sur une expertise plus de 40 ans pour répondre aux enjeux majeurs tels que la santé, le climat, l’aménagement du territoire, les transports, etc. Agréé par le Ministère en charge de l’Ecologie et du Développement Durable et organisé sur les principes de collégialité et d’impartialité, Atmo Hautsde-France développe son programme régional de surveillance de l’air 2017-2021, en lien avec les thématiques Santé, Climat et Energie.

Des valeurs réglementaires respectées mais des épisodes de pollution ponctuels En 2017, les valeurs réglementaires ont été respectées pour le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre et les particules PM10 sur la station de Beauvais-Tillé. Les concentrations en SO2 sont faibles, celles en NO2 sont équivalentes à celles de la station de proximité industrielle de Rieux et celles en particules PM10 présentent les valeurs les plus basses du département.


Oise Media

Au cours de l’année 2017, deux épisodes de pollution aux particules PM10 ont été observés, durant lesquels la station de l’aéroport était concernée (5  jours). Cependant, ces dépassements du seuil d’information et de recommandation (concentrations moyennes journalières supérieures à 50 µg/ m3) ont été constatés à plus grande échelle et ne sont pas directement imputables à l’activité de l’aéroport.

Malgré ces épisodes de pollution ponctuels, la valeur limite réglementaire pour les particules PM10 est respectée avec 5 jours de dépassement du seuil de 50 µg/m3 en moyenne journalière (contre 35 autorisés par la réglementation chaque année).

 

Photos /DR/OMédia/Ryanair

 

 

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