Lutte contre la pauvreté dans l’Oise: des repas à 1 euro à la cantine et des petits déjeuners proposés dans les écoles prioritaires

Selon une étude du Credoc qui date de 2016,  7 % des enfants ne prennent pas de petit déjeuner, ils sont 15 % s’il s’agit d’enfants de foyers défavorisés. Ceci est d’autant plus vrai pour les enfants dont les cerveaux commencent à phosphorer premières heuresde la journée. Bien manger permet de mieux se concentrer en classe.

Un rapport de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée remis à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, en mars 2018, indique qu’un élève sur trois en moyenne va à l’école sans avoir mangé, avec une proportion plus importante s’il s’agit d’enfants défavorisés. Si le chemin vers la réussite scolaire passe aussi par l’alimentation, les facteurs sociaux là encore constituent un facteur d’inégalité.

Parmi les 5 engagements de la Stratégie contre la pauvreté, l’engagement 2 entend "Garantir aux enfants les droits fondamentaux des enfants", particulièrement en apportant une alimentation équilibrée pour tous les enfants dans les zones fragiles :

  • Un mécanisme d’incitation pourrait être mis en place pour les communes les plus fragiles pour appliquer une tarification sociale de la restauration scolaire avec un plafond du barème le plus bas à 1 euro le repas.
  • Il conviendrait aussi d’encourager les dispositifs de petit déjeuners pour tous, associant les parents et promouvant l’éducation alimentaire et les circuits courts.

Le programme "Manger Malin", pour les familles avec enfants de moins de 3 ans, sera généralisé. Il qui réduit considérablement le coût de l’alimentation infantile, en particulier le lait maternisé.

 

 

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