Une larve dévoreuse de plastique, espoir de lutte contre la pollution

Des chercheurs espagnols ont découvert par hasard qu'une minuscule chenille pouvait ingurgiter du plastique en un temps record. C'est en étudiant ce parasite des ruches qu'une chercheuse espagnole a fait cette découverte. Elle a remarqué que les sacs qu'elle utilisait pour transporter la cire pleine de larves étaient très vite criblés de trous. Elle a refait des expériences avec des sacs de supermarché. Résultat : les larves réussissent à dégrader le sac en plastique en moins d'une heure. Un record absolu.

Aujourd'hui, il existe des bactéries connues qui permettent de biodégrader le plastique. Elles le mangent et le digèrent, mais il leur faut du temps. Cette petite larve va mille fois plus vite. Les chercheurs savent que c'est grâce à sa glande salivaire. Ils vont maintenant essayer d'identifier et d'isoler l'enzyme responsable. L'idée serait ensuite de la fabriquer à échelle industrielle et de l'utiliser pour lutter contre la pollution.

Pour que le pastique disparaisse tout seul, il faut aujourd'hui entre 100 et 400 ans. Près de 8 millions de tonnes de plastique se retrouvent chaque année dans les océans. Ils finissent par devenir de minuscules déchets mangés par les oiseaux et les poissons et qui se retrouvent dans notre assiette. AFP

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