Fin de mandat de Sénateur pour Jean-Pierre Bosino : le maire de Montataire “souhaite qu’une VIème République s’impose”.

Responsable départemental de la fédération de l'Oise du PCF, maire de Montataire depuis 1994 et Vice-Président de l'ACSO, Jean-Pierre Bosino devient le 10 mai 2014, sénateur de l'Oise, en remplacement de Laurence Rossignol, devenue Secrétaire d'État chargée de la Famille dans le gouvernement Valls. Sont mandat de sénateur a pris fin le 17 juin dernier. Dans une lettre, Jean-Pierre Bosino exprime ses inquiétudes sur l'avenir du monde politique et "souhaite qu'’une VIème République s’impose avec un Sénat réformé".

 

Lettre de Jean-Pierre Bosino

"Ce samedi 17 juin 2017 mon mandat de Sénateur a pris fin. Il avait commencé le 10 mai 2014 suite à l’entrée de Laurence Rossignol au Gouvernement de Manuel Valls.

La première fois où je suis entré au Sénat, ce n’était pas par la porte… mais par la fenêtre, dans les années 90 avec plusieurs centaines d’ouvrier de Chausson. Et aujourd’hui je sors par la grande porte ému et fier du travail accompli des bancs de l’Usine à ceux de l’Hémicycle.

De ces trois années passées sous les Ors de la République, je retiendrai d’abord les grandes batailles parlementaires menées aux côtés de mes collègues du groupe Communiste Républicain et Citoyen, comme ces séances de nuits où nous siégions jusque parfois 4h du matin pour la loi pour la Croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, ou encore ce débat sur La Poste, inscrit à l’ordre du jour à la demande de mon groupe au nom duquel j’intervenais pendant que les agents de La Poste manifestaient devant le Sénat.

Je quitte mon mandat avec le sentiment d’avoir défendu les valeurs d’égalité, de justice sociale, de paix qui me sont chères et d’avoir représenté efficacement notre département dans la chambre haute. Mais je quitte aussi le Sénat avec l’idée que ces institutions de la Vème République arrivent à l’épuisement. Lorsqu’on est parlementaire, c’est à dire législateur, on ne peut que constater que ces institutions sont dépassées et que l’on ne peut plus faire la loi dans ces conditions.

Plus que jamais la nécessité d’une VIème République s’impose avec un Sénat réformé dans le sens d’une meilleure représentativité des citoyens. Et j’espère que les élections Sénatoriales qui vont se dérouler en septembre porteront à la représentation nationale des élu-e-s et citoyen-ne-s qui œuvreront dans ce sens".

A Montataire, Lundi 19 juin 2017

Jean-Pierre Bosino

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